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La Kényane Vivian Cheruiyot a été sacrée vendredi championne olympique du 5000 m, empêchant l'Éthiopienne Almaz Ayana (3e) de réussir le doublé 5000/10.000 m. En 14.26:17, record olympique, Cheruiyot a devancé sa compatriote Hellen Obiri (14:29.77) et Ayana (14:33.59) pour s'adjuger l'or à sa quatrième participations aux Jeux.
Seize années après ses premiers Jeux à Sydney en 2000, quatre fois championne du monde sur 5 000 m et 10 000 m, triple médaillée olympique (sur 5 000 m à Londres en 2012, et sur 10 000m à Rio 2016) et une fois en bronze (sur 10 000 m à Londres en 2012) VivIan Cheruiyot met ainsi fin à une très longue quête.
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Donnée favorite de la course, Ayana a commencé à se détacher avant le passage aux 1800 puis a maintenu une avance d'environ quatre ou cinq secondes sur ses poursuivantes kényanes jusqu'aux 4000 m où elle a commencé à craquer.
L'Éthiopienne a alors été dépassée par les deux Kényanes en moins d'un tour. VivIan Cheruiyot a alors connu une chevauchée triomphale, détachée à l’avant et sous les applaudissement du public, pour aller battre le record olympique. Ayana quant à elle s’est accrochée pour préserver la 3e place, s'assurant une deuxième médaille à Rio après l'or du 10.000 m, la plus longue des distances de la piste.
L'Éthiopienne Tirunesh Dibaba reste donc la seule femme à avoir réalisé le doublé du demi-fond long, aux Jeux de 2008 à Beijing. En ouverture des compétitions d'athlétisme, Ayana avait pulvérisé le record du monde du 10.000 m (29:17.45), vieux de 22 ans.
« On s'est dit avec ma coéquipière Hellen Obiri qu'on allait travailler en équipe aujourd'hui. Et tout a parfaitement marché, car on s'est aidées » a expliqué la championne olympique âgée de 32 ans. « On savait qu’Almaz Ayana était vraiment forte et on pensait qu'elle pourrait partir comme elle l'a fait sur le 10.000 m ».
« J'ai senti après cinq tours (2000 m) qu'elle n'était pas aussi fluide, elle ne courait pas très bien. J'ai dit à Hellen Obiri, : « Allons-y, on va faire quelque chose. » Je ne sais pas vraiment quoi dire. Je veux remercier tous les Kényans, ma Fédération, ma famille, mes entraîneurs… », a conclu Vivian Cheruiyot.