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Mohamed Ali, « The Greatest » qui nous a quittés le 3 juin dernier l’à âge de 74 ans près un long combat contre la maladie de Parkinson, s’était révélé au monde à Rome en 1960, en gagnant la médaille d’or des poids mi-lourds à 18 ans alors qu’il était un encore inconnu. Bien qu’il n’y ait pas de poids lourd dans les rangs de l’équipe des USA à Rio, les huit athlètes (six hommes, deux femmes) qui vont monter sur le ring à partir du 6 août, auront tous le boxeur légendaire à l’esprit.
« Mohamed Ali a tracé mon chemin, et celui du reste de l’équipe » dit le poids moyen adolescent Charles Conwell. « Lui, sortant tout droit du lycée pour aller aux Jeux Olympiques, et moi, qui a fait la même chose. C’est une grosse inspiration, cela me motive pour y aller et gagner une médaille d’or, et pour combattre toujours plus fort »
La tenante du titre chez les poids moyens féminins Claressa Shields, favorite pour conserver son titre à Rio, évoque également l’impact qu’Ali a eu sur elle : « Le jour où il est mort, j’a!i senti qu’une grande partie de moi s’en allait. Je me souviens quand je l’ai rencontré, j’ai ressenti ce sentiment de fierté. Il a été le premier afro-américain qui s’est levé et qui a dit « Je suis noir, je suis beau, et peux combattre. »
« Il vous donnait cette certitude que vous êtes superbe, que vous êtes beau. Il était le boxeur le plus dangereux au monde. J’espère lui rendre justice en parlant de lui et, quand je combat. Plus jamais personne ne sera « The Greatest », mais je peux essayer de me rapprocher.
Même si les Etats-Unis se présentent à Rio comme la meilleure nation de la boxe olympique (111 médailles dont 50 en or), les hommes n’ont plus gagné de titre depuis Andre Ward en mi-lourds à Athènes en 2004. Un trou qu’ils espèrent bien combler durant la quinzaine.