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Lui-même étudiant en médecine, Koss ne connaît que trop la gravité de son état et il sait que cela va probablement influer sur sa performance sur la glace. Il n’empêche qu’il est résolu à concourir.
Koss est motivé, car il sait qu’il a une belle carte à jouer. Il a été sacré champion du monde toutes distances en 1990 et a remporté un autre titre mondial en 1991. Dans des conditions normales, il serait arrivé aux Jeux d’Albertville débordant de confiance.
Il réussit tant bien que mal à s’extraire de l’hôpital et à revenir sur la glace. Il suit un léger programme d’entraînement et, cinq jours après avoir été opéré, il est en lice dans sa première épreuve, le 5 000 m. Même s’il ne termine que septième, il s’agit d’un triomphe majeur du courage sur l’adversité et son classement prouve que malgré ce contretemps, il est toujours capable de se mêler à la lutte avec les meilleurs mondiaux. Ce qui va suivre paraît presque incroyable. Dans la finale du 1 500 m, c’est le patineur néerlandais Leo Visser qui prend la tête le premier, avec une performance impressionnante de 1’54’’90. Koss se jette dans la mêlée dans la huitième série et se montre le plus rapide sur les premiers 300 m. À mi-course, il est cependant légèrement en retrait par rapport au temps de passage de Visser. À 400 m de l’arrivée, Koss est toujours en retard, mais il va boucler un dernier tour formidable pour prendre finalement la première place pour neuf centièmes.
Il reste cependant un autre gros morceau à passer : Ådne Søndrål, le partenaire norvégien de Koss, qui se montre plus rapide que Koss à chaque temps intermédiaire, sauf le dernier. Søndrål termine ainsi deuxième avec cinq centièmes d’avance sur Visser mais quatre de retard sur Koss. Les trois médaillés se tiennent en moins d’un dixième de seconde.