La nouvelle chaîne olympique vous livre des nouvelles, temps forts, séquences exclusives en coulisses, épreuves en direct et programmation originale, 24 heures sur 24, 365 jours par an.
En 1960, année qui suivit l’attribution des Jeux Olympiques à la ville de Tokyo, le ministre japonais de l’Éducation de l’époque publia un document prônant la pratique du sport, afin d’améliorer la santé de la population, ainsi que les normes nutritionnelles. Intitulé “Amélioration de la santé et de la condition physique des citoyens, en particulier des jeunes, à l’approche des Jeux Olympiques de Tokyo”, ce document établissait des lignes directrices, lesquelles sont encore d’actualité dans le cadre de la politique japonaise en matière de sport et d’éducation physique.
Ce sont les enfants japonais qui ont le plus largement bénéficié de cette nouvelle approche. Un programme national d’éducation physique fut mis en place dans les écoles avant les Jeux de Tokyo 1964, programme qui continua à se concentrer sur la promotion des activités physiques et sur la pratique du sport tout au long de la vie durant les décennies qui suivirent les Jeux. Des travaux de recherche réalisés en 2018 montrèrent que les enfants et adolescents japonais participaient davantage aux sports organisés, ainsi qu’aux activités physiques, et faisaient état d’un meilleur statut pondéral que les jeunes d’autres pays connaissant le même niveau de revenu. Par exemple, 86 % des enfants et adolescents déclaraient faire régulièrement les trajets jusqu’à leur école de manière active, c’est-à-dire en marchant ou en faisant le déplacement à vélo, soit un pourcentage nettement plus élevé que dans la plupart des autres pays à revenus élevés, à l’exception des Pays-Bas.
Les initiatives en matière de santé publique prises en vue des Jeux de Tokyo 1964 et leurs bienfaits à long terme eurent des effets visibles chez celles et ceux qui avaient été directement témoins des Jeux. En 2016, l’enquête japonaise sur la vie sportive menée au niveau national conclut effectivement que les générations qui avaient assisté aux Jeux de Tokyo 1964 pratiquaient plus fréquemment des activités sportives que les autres générations.