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À Nagano, Maier est engagé dans quatre épreuves, dont la descente qui ouvre le bal. Confronté à un parcours difficile, son ski qui carbure à l’adrénaline le conduit au tapis après une chute spectaculaire, un vol plané et une réception sur la tête qui s’achève entre deux rangées de barrières. L’accident semble terrifiant, mais Maier réussit néanmoins à se relever, à se secouer et à partir à pied, avec seulement une épaule et un genou douloureux et un mal de tête !
Le super-G, son épreuve fétiche, est prévu le lendemain. Mais il finit par être reporté à deux reprises en raison du mauvais temps, laissant un peu plus de temps à l’Autrichien pour se remettre sur pied. Le jour J, lorsqu’il s’élance sur le parcours, il est à nouveau en forme optimale. Bien qu’il en garde un peu plus sous les spatules qu’en descente, il améliore cependant le chrono de son coéquipier Hans Knauss de plus d’une demi-seconde. Personne ne pourra s’en approcher, offrant à Maier son premier titre olympique, 72 heures après l’accident et les craintes de certaines personnes qui redoutaient le pire : la fin de la saison de l’Autrichien, voire même de sa carrière.
Désormais accolés au surnom de « Herminator », les exploits de Maier le transforment en super chouchou du public de Nagano. Trois jours plus tard, il réalise une performance tout aussi dominatrice dans le slalom géant, où il signe le meilleur temps de chacune des manches pour finalement reléguer la plupart de ses adversaires à plus d’une minute.
L’Autrichien va devenir le meilleur skieur masculin de l’histoire de son pays en gagnant 54 courses de Coupe du monde. Il sera élu en 1999 Sportif autrichien de l’année, titre qui lui sera décerné également lors des trois années suivantes.